L’Egypte d’Al-Sisi lance un appel à fonds pour soutenir les Egyptiens handicapés
Lors d’une séance de questions-réponses qui s’est tenue le dimanche 5 décembre, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi a donné des directives au gouvernement pour qu’il crée un fonds pour soutenir les Égyptiens handicapés.
La session a eu lieu lors d’un événement célébrant la Journée internationale des personnes handicapées (IDPD), où Al-Sisi a demandé au Premier ministre Mostafa Madbouly, qui était présent, et à la Chambre des représentants de rédiger un projet de loi autorisant la population à contribuer au fonds. Le président a en outre noté qu’il préférait le nom de « Fonds pour les personnes handicapées » à « Fonds pour les personnes handicapées ».
Au cours de l’événement, Al-Sisi a également appelé à une formation plus spécialisée pour les enseignants travaillant avec des enfants ayant des besoins éducatifs spéciaux, et a donné des directives pour le Initiative vie décente inclure le soutien aux besoins des Égyptiens handicapés.
Parmi les participants à l’événement figuraient la ministre de la Solidarité sociale Nevine El-Kabbag et le ministre de la Jeunesse et des Sports Ashraf Sobhy. El-Kabbag a déclaré qu’actuellement, 4 500 ONG à l’échelle nationale travaillent pour soutenir les Égyptiens handicapés et que le ministère de la Solidarité sociale a été rejoint par la Nasser Social Bank et le « Atta Fund » pour garantir des opportunités d’emploi aux Égyptiens handicapés.
Selon les données publiées par l’Agence centrale pour la mobilisation publique et les statistiques en 2020, 20 millions de personnes handicapées vivent en Égypte.
L’IDPD, qui est observée à l’échelle internationale le 3 décembre, a été créée pour la première fois par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1992. Cette année, l’ONU a appelé au « leadership et à la participation des personnes handicapées en vue d’un post-traitement inclusif, accessible et durable. monde COVID-19.
« L’engagement à réaliser les droits des personnes handicapées n’est pas seulement une question de justice ; c’est un investissement dans un avenir commun », lit-on page dédiée à l’IDPD.
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