L’Égypte interdit les vols en provenance de sept pays africains à cause de la nouvelle variante du COVID-19
Le cabinet égyptien a annoncé vendredi soir que les vols directs en provenance de sept pays africains seraient temporairement interrompus en réponse à la propagation d’une nouvelle variante du coronavirus.
Dans sa déclaration, le cabinet égyptien a déclaré que les vols directs en provenance d’Afrique du Sud, du Lesotho, du Botswana, du Zimbabwe, du Mozambique, de Namibie et d’Eswatini seraient bloqués et qu’une série de mesures seraient introduites pour tous les voyageurs arrivant en Égypte en provenance de ces pays via des vols indirects, que ce soit pour le transit ou autre.
La décision de l’Égypte fait suite à la découverte d’une nouvelle variante de COVID-19 qui est principalement apparue dans ces sept pays, en plus d’Israël, de la Belgique et de Hong Kong. Plus tôt vendredi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que la nouvelle variante du COVID-19 était « préoccupante » et l’a nommée « Omicron ».
L’OMS a déclaré qu’Omicron présentait un grand nombre de mutations et que les premières preuves suggéraient un risque accru de réinfection et de taux de transmission.
Dans sa déclaration publique, l’OMS a déclaré qu’Omicron, connu scientifiquement sous le nom de B.1.1.529, a été détecté pour la première fois à partir d’un échantillon prélevé le 9 novembre 2021 et signalé pour la première fois à l’OMS en Afrique du Sud le 24 novembre.
Outre l’Égypte, l’Union européenne, la Suisse et les États-Unis d’Amérique ont tous interrompu les vols en provenance de plusieurs pays d’Afrique.
Quelles sont les nouvelles mesures en Egypte pour les voyageurs en provenance des sept pays ?
Tous les voyageurs des sept pays arrivant en Égypte via des vols indirects en provenance d’autres pays seront soumis à des tests COVID-19 supplémentaires dans les aéroports. Si un voyageur est en Égypte pour le transit, il devra subir un test rapide à l’aéroport à son arrivée pour le transit. Si le voyageur est positif, il devra retourner dans le même avion qu’il est arrivé en Égypte.
Les voyageurs de ces pays arrivant par des vols indirects vers l’Égypte et dont la destination finale est l’Égypte devront également subir un test rapide à l’aéroport. Si le voyageur est testé positif au COVID-19, il sera renvoyé dans son pays d’origine dans le même avion qu’il est arrivé. Si le voyageur est négatif, il devra se mettre en quarantaine sur son lieu de résidence pendant sept jours. À la fin des sept jours, le voyageur sera à nouveau testé pour COVID-19 et les autorités sanitaires continueront de surveiller le voyageur pendant sept jours supplémentaires (qui seront prolongés si le voyageur est positif).
En plus des mesures visant les voyageurs, le ministère égyptien de la Santé a annoncé vendredi qu’il ordonnerait aux installations de quarantaine et aux services de santé de tout le pays d’élever leur niveau de préparation.
Le COVID-19 continue de se propager en Égypte, avec une moyenne de 886 cas par jour entre le 18 novembre et le 26 novembre 2021. Malgré les efforts du gouvernement, les taux de vaccination restent à la traîne, avec seulement 15 pour cent du pays (15 millions de personnes) entièrement vaccinés et 25 pour cent (25 millions de personnes) ayant reçu au moins une dose.
Les archives officielles suggèrent que plus de 354 000 personnes en Égypte ont été infectées et plus de 20 000 sont décédées depuis mars 2020.
Abonnez-vous à notre newsletter